La plupart d’entre nous sommes aux prises avec d’importants mouvaimants d’élévation, de libération, de transformations, de détachaimants (d’ascension énergétique en fait) qui alternent avec des sensations toutes aussi intenses d’être retenue en arrière, d’être si solidaimant attachée à une croyance, une règle, une forme de relation, une certitude, une façon d’être ou de faire, une volonté, mille et une illusions et sécurités et autant de peur.
À tel point que nous pouvons nous sentir écartelée, en pensée et en corps. Écartelée au point que, soit la résistance à cette tension créée va finir par nous rendre complètaimant rigide et que nous allons briser ensuite à la moindre secousse supplémentaire ou, écartelée au point que chaque partie de nous qui tire de son côté va nous faire éclater en pièces détachées.
Si vous pouvez déjà ressentir ce phénomène en toute conscience, c’est là que le discernaimant peut intervenir et se révéler essentiel. Car ces étiraimants intérieurs ressentis entre l’aspect divin de nous qui monte en vibration et l’aspect charnel qui se consacre à poursuivre son incarnation s’entremêlent avec un phénomène identique vécu sur le plan relationnel. C’est-à-dire que, étant dans un état plus avancé d’ouverture, de sensibilité, de perception et de réception … nous captons cela chez toutes les personnes que nous approchons et qui en font l’expérience en même temps mais plus ou moins consciemment. Et plus nous sommes proches affectivaimant, c’est-à-dire dans une relation ou le cœur est ouvert, plus nous mêlons nos vibrations à celles de l’autre et c’est là que doit impérativaimant s’exercer le discernaimant.
Car, les sentiments vont s’emmêler. Plus l’autre personne est aspirée vers le bas, sans en être assez consciente, plus vous risquez d’être entraînée vous aussi. Et c’est là que vous serez encore une fois écartelée. Et, de deux façons cette fois. La première façon, c’est entre votre désir d’aider et votre capacité à faire confiance à l’autre et à la vie qui suit son cours quand vous serez entraînée à vouloir faire « avec » ou même à la place de l’autre ce qu’il faudrait faire (selon nous, bien sûr) afin qu’elle ne sombre pas.
Oui, bien des âmes sont et seront bientôt à la croisée des chemins, tout comme la planète d’ailleurs.
Nul ne sait le chemin que chacune doit prendre et prendra.
Il nous faut cultiver assez d’amour de soi, en soi, pour ne pas sombrer si notre âme choisit (c’est-à-dire « je » en toute conscience) de continuer à s’élever tout en poursuivant la présente incarnation. Ensuite, porter par cet amour de soi qui ne pourra que s’amplifier naturellaimant afin de se répandre autour de soi et ce choix de faire confiance à la Vie nous pourrons mieux discerner ce qui appartient à l’autre, lui laisser, l’accompagner là où il en fait la demande claire et consciente (elle peut être claire et consciente même si non exprimée si vous l’avez ressenti et capté sans l’ombre d’un doute) et le confier à la Vie, respectant le libre-arbitre de son âme quant au chemin qu’elle choisit pour la suite.
Tout cela … l’attachement et le détachement, le consentement et le renoncement, le discernement et l’enchevêtrement, etc. ne sont pas que des notions abstraites. Il nous faut en faire l’intégration, l’expérimentation et l’incarnation. C’est en passant tout cela à travers le cœur, en y mettant tout l’amour dont nous disposons que nous pourrons vivre et intégrer par l’expérience ce qui deviendra un choix conscient, puis une intention et ensuite une action d’attachaimant ou de détachaimant, de consentaimant et de discernaimant.
Tout cela, oui tout cela est possible.
Tout cela est à notre portée et constitue notre liberté de choix, une liberté qui nous habite depuis la nuit des temps.
~ © Jyotananda Sathyam
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