« Les feuilles mortes se ramassent à la pelle »
Disait un autre poète, parlait-il aussi de ces humains survivants
Pour s’assurer qu’ils ne s’éveilleront pas
Je ne rêve plus, je ne dors plus
Et les monstres, je les vois le jour
En plein jour, on les voit si bien à la lumière
Et c’est eux qui ont peur quand je leur souris
Dans tout les sens, pour son essence
Car j’aperçois d’autres veilleuses,
Des femmes, à l’intérieur des maisons
Et je regarde dehors pour voir les veilleurs,
Des hommes, réverbères dans les rues
Avec des êtres vivants, vibrants
Ceux et celles qui ne dorment plus
Ces petites lumières qui scintillent
Ces feuilles d’automne qui s’envolent
Plutôt que de se laisser tomber à terre
En renonçant… Elles, elles s’élèvent
Pour faire le passage, pour rester vivantes
Bonne journée et surtout, une douce nuit lumineuse…
Ce que tu écris est vraiment génial, j'adore!
RépondreEffacerOn s'y reconnais! Une autre luciole
Merci Lila pour la fleur, je l'ajoute au bouquet sur ma table de travail et elle m'inspire! Reviens ici, tu y trouveras peut-être d'autres reflets de toi-même.
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