« Et si jamais ton cœur venait à pleurer, laisse la vie y couler ... Sache que dans tes yeux ainsi éclaircis, l'on verra ton âme qui sourit! » ~ Jyotananda

NOTE d'ambiance : à chaque page, un accompagnaimant musical se propose pour vous inciter à un rythme de lecture, à écouter les vibrations entre les mots, à goûter en même temps le dedans, l'enveloppant, l'inspirant ... « notre » moment d'intimité. Ici, ton âme n'est jamais seule!

vendredi 19 octobre 2012

L’œil du cyclone : LA position à atteindre!




Contrairement au sens qui est parfois donné à cette expression « être dans l’œil du cyclone » cela signifie, il est vrai, d’être au milieu d’une tempête. D’emblée, l’on peut reconnaître qu’une tempête fait rage. Ce peut être très physique ou très émotif. Et l’on se sent comme au cœur même de cette tempête. On peut penser qu’on l’a soi-même déclenché, ou que l’on en est la victime, que tout se concentre sur nous.

On peut vraiment déclencher plusieurs histoires en nous, plusieurs scénarios s’offrent… Dès le début de la tempête et tant qu'elle fera rage. Le cyclone va faire son œuvre, en faisant plus ou
 moins de dommages à l’extérieur.

Pourquoi être dans l’ « œil » ?

 
Dans les faits, la signification réelle de l’œil du cyclone réfère à cet endroit, à l’intérieur du centre du cyclone, à cet endroit donc où tout est calme. Imaginez l’image d’un cyclone et en même temps visualisez vous en pleine tempête émotive alors que tout semble vous échapper, que tout risque d’être sans dessus-dessous quand la tempête sera passée, alors que vous voyez les pires images de votre vie s’afficher sur le grand écran de votre mental …

La définition scientifique est : «
l'œil est une surface presque circulaire de vents relativement faibles et de temps clair au centre d'un ouragan. De forts vents peuvent néanmoins se produirent à l'intérieur de l'œil. Il y a peu ou pas de précipitations et quelquefois, on peut même voir le ciel bleu ou les étoiles. »

Et c’est là, juste là… qu’il faut arriver à se tenir en pleine tempête émotive. Quand on se sent au cœur d’une crise, qu’elle quelle soit… il faut tenter d’être dans l’œil, au cœur même de la tempête mais à l’endroit où tout est calme et où l’on continue de voir consciemment le ciel bleu et la tempête qui fait rage, mais autour de nous, sans nous atteindre.
  Encore une fois, LA position à atteindre, là où il faut être c’est « dans le cœur »!

Et comment être, atteindre et se tenir dans l’œil, dans le coeur ?


En acceptant d’abord qu’il y a bel et bien une tempête. Il faut s’arrêter de courir donc pour fuir la tempête. Mieux vaut respirer, s’intérioriser, aller au centre de soi, entrer en son cœur.


En restant éveillée, pleinement consciente qu’une tempête fait rage, on peut arriver à en voir les limites, plus on plonge en soi, plus on pourra prendre conscience que cette tempête n’atteint qu’une certaine superficie, qu’elle bouleverse une partie seulement de la matière. Qu’elle atteindra beaucoup de choses qui ne sont qu’en superficie. Plus nous seront au cœur de l’histoire, pleinement conscientes de ce qui se passe réellement … plus nous nous détachons de la superficie et moins nous sommes atteintes en profondeur.


Peut-être avez-vous déjà fait l’expérience de ce phénomène? Il est très lié à la capacité de lâcher prise en fait. Si, au moment où la tempête se déclenche puis s’amplifie, vous pouvez cesser de résister, ne pas vous enfuir en courant et simplement rester là… Cela vient souvent comme un déclic, dans l’espace d’un clignement d’œil … vous pourrez vous retrouver dans l’œil justement. Tout à coup, l’on se sent alors très calme, l’on n’est pas agité, à peine si on sent le tourbillon autour de soi. Oui, on peut très bien le percevoir, savoir qu’une tempête fait rage mais nous ne sommes plus atteintes.


Les premières fois, vous pourrez vous retrouver en plein dans l’œil sans trop savoir comment vous y êtes arrivées, peu importe. Imprégnez-vous de cette expérience, enregistrez et rappelez-vous que l’œil est aussi réel que le cyclone. Observez votre calme intérieur et observez la tempête à l’extérieur. Apprenez à aller dans cette zone, apprenez à ne pas vous laisser happer par la tempête. Tenez-vous dans l’œil (et dans votre cœur émotif), en état d'éveil et de pleine conscience!


Car, des tempêtes … les spécialistes nous en annoncent. Elles se déclenchent partout en ces moments. Au sein des couples, dans les entreprises, entre les pays.


Aussi… apprenons à aimer ces tempêtes, elles font du ménage (à notre place souvent lorsque nous n’avons ni le courage, ni l’énergie de le faire), nous permettant de reconstruire sur ce qui reste et ce qui reste c’est toujours l’essentiel!
 Ce qu’il y a d’indestructible en nous, ce qui est le plus solide. Alors, à nous de solidifier ce que nous croyons être notre essence. Développons nos forces intérieures, construisons nos bases sur nos valeurs profondes, nos talents plutôt que sur des illusions et de fausses sécurités matérielles. Malheureusement ou heureusement plutôt, les tempêtes … elles emportent ce qui est le moins bien ancré, ce qui n’a pas de racines profondes, ce qui n’est qu’une image prête à disparaître à la moindre tempête.

Bel automne à vous. Admirez les feuilles qui s’enflamment, qui suivent naturellement le cycle de la nature, qui vont se détacher… Ne craignez pas les vents, utilisez les plutôt pour vous envoler, pour vous exercez à déployer vos ailes … mes anges!

OM
Jyotananda

Photo: Ernesto Timor




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